jeudi 30 septembre 2010

Spartacus: Blood and sand


En ce moment, mises à part les soirées Champions League (snif snif, le suspens est vraiment très relatif), on ne peut pas dire que se poser devant la télévision soit un exercice particulièrement excitant.
C'est pourquoi je vous propose de découvrir la série Spartacus Blood and Sand et je vous promets que vous ne serez pas déçus.

Vous n'aimez pas les séries? Vous n'aimez pas les péplums? Vous avez détesté Spartacus? Woo wooo du calme, du calme. Je vais développer et vous donner un avant goût de ce qui vous attend.


Tout d'abord, oubliez toute référence au film éponyme de Kubrick sortit en 1960 avec Kirk Douglas et Tony Curtis (RIP).
On est loin, mais vraiment très loin de l'esprit chevaleresque, romantique et humaniste qui transpirait du péplum du maître.
Ici le héros se bat pour lui même, pour retrouver sa femme devenue esclave comme lui et il est prêt à tout, y compris a devenir (ou redevenir) une bête sauvage.
Il en oublie son humanité, flirte avec la folie, cette obsession de retrouver son amour perdu le conduisant jusqu'au point de non retour, à tel point que l'on peut se demander si sa quête a vraiment un sens.

Avec ce déferlement de haine et de violence, sera t'il a nouveau capable d'aimer et de vivre avec sa promise, ou ses instincts meurtriers l'auront t'il a tout jamais changé?

Ça c'est pour le fond. Pour la forme, on se situe entre 300, Fight club, Gladiator bien sûr, le tout au milieu d'une indéfinissable boucherie (les combats dans la fosse sont parfois difficilement supportables) et les épisodes (50min en moyenne)ne souffrent d'aucun temps morts.

Du réchauffé me direz vous? Non, car là où la série marque au fer rouge, c'est bel et bien grâce à ses dialogues et à la complexité/la richesse de ses personnages qui ont fait l'objet d'une attention et d'un travail particuliers.
On passe sur les anachronismes (essentiellement issues des dialogues, les personnages utilisant "cock" et "pussy" à tour de bras ou plutôt de langue oserai- je) mais c'est ce qui fait de ce Spartacus un vrai divertissement et une série "qui en a".
On se régale des dialogues piquants, provocants, surtout de la part des personnages féminins qui ne sont pas relégués au rôle de simples faire valoir (comme dans la plupart des péplums) mais qui on des vrais corones, "consomment" du mâle (comme la Domina Lucretia) et sont loin de l'image que l'on se fait de la matrone de l'époque. Essentiel pour tenir tête aux bestias que sont les gladiateurs.

Ça dépoussière vraiment le genre, c'est rock n roll, la qualité d'image et la photographie sont époustouflantes (merci le LED LG), la bande son soignée, les dialogues tops, le scenario tient vraiment en halène...Bref je ne vois que du tout bon.



Seul bémol et pas des moindres, l'avenir de la série s'inscrit peut être en pointillé. Après la première saison et avant de débuter le tournage de la seconde, l'acteur principal,Andy Whitfield a appris qu'il était atteint d'un cancer. Le tournage de la Saison 2 est actuellement en standby et on espère que le colosse Australien va s'en remettre et gagner ce combat au combien plus difficile.

Si je devais finir de vous convaincre je dirais simplement: Les filles à côté de ce défilé permanent de torses en sueur, le calendrier des dieux du stade ressemble à l'almanach de votre facteur (vous savez celui avec les petits chatons).

Les gars, testostérone+baston+sexe=rien à rajouter.

Pour la diffusion sur une chaîne française, perhaps one day, pour la sortie en dvd/blu ray faudra patienter un peu (ca vient de sortir au US), pour pouvoir le visionner....Google est ton ami (et moi c'est Bedal qui est mon ami aahahahaha).

FORCE ET HONNEUR!!!!

1 commentaires:

Jul a dit…

Une série qui me tient éveillée en position allongée!! ( c'est rare )
C'est pas très romantique pour sûr, mais y'a quand même la romance entre l'esclave et crixus, et puis domina malgrès les gladiateurs qu'elle s'envoie, on voit bien qu'elle tient à son mari. sans parler de ce que ressent "the thrace" pour sa douce.J'ai espoir de verser une petite larme. (oui je suis fleur bleue et j'assume)
En ce qui concerne la vision de cet amas d' hommes un peu trop stéroidés, c'est plaisant c'est une vérité...mais bon j'ai "presque" le même à la maison.
Hé ça te dirait pas de porter le pagne??

une pensée pour ce bel acteur.